José Vouillamoz cite l’hypothèse (la plus plausible ?) de Jacques André (linguiste) et Louis Levadoux (ampélographe) : « à l’époque romaine, l’Allobrogica était constituée d’une population de « proto-Mondeuse » qui aurait par la suite donné naissance à la Mondeuse noire et à la Syrah. Ainsi certaines caractéristiques de l’Allobrogica auront été conservées au fil des générations, tandis que d’autres auront été perdues ». On peut donc l’apparenter à notre Mondeuse pour sa capacité à mûrir tardivement aux premières gelées et aussi reconnaitre en elle l’ancêtre de cépages qui prospèrent aujourd’hui dans la vallée du Rhône (Côte-Rôtie). On n’a hélas aucune preuve de l’existence d’établissements viticoles dont Plutarque et Pline font état dans les environs de Vienne. Cette cité ne constituant probablement que le débouché commercial des produits de son arrière pays.
– elle est aussi comparée au Pinot noir
– autre hypothèse : le terme Allobrogica ne désignait pas dans l’Antiquité une variété précise de vigne mais plutôt le vignoble allobroge au sens large.
Excellente étude sur nos cépages et sans oublier nos originels ALLOBROGICA & GOUAI des vignes en résonnance avec le monde des CELTES